Laboratoire d’Etude et de Recherche sur l’Economie, les Politiques et les Systèmes Sociaux

Economie du patrimoine immobilier des ménages en France

"Economie du patrimoine immobilier des ménages en France"

Directeur de thèse : M. JEANNIN PHILIPPE

Discipline : Sciences Economiques

Date de soutenance : 1/12/2005

Composition du jury :

M. YVES ARAGON PROFESSEUR DES UNIVERSITES (UNIVERSITE TOULOUSE 1), Membre du jury
M. LUC ARRONDEL DIRECTEUR DE RECHERCHES CNRS (CNRS PARIS), Rapporteur du jury
M. OLIVIER BROSSARD PROFESSEUR AGREGE (IEP TOULOUSE), Président du jury
M. DIDIER CORNUEL DOYEN (UNIVERSITE LILLE 1), Rapporteur du jury
M. PHILIPPE JEANNIN PROFESSEUR DES UNIVERSITES (UNIVERSITE TOULOUSE 3), Directeur de recherches
MME EVELYNE LECONTE MAITRE DE CONFERENCE (UNIVERSITE TOULOUSE 1), Membre du jury

Résumé

Le comportement des ménages en matière d’acquisition du logement est étudié selon trois visions distinctes mais complémentaires : macro-économique, microéconomique et économétrique. L’analyse macroéconomique, émanant prioritairement des travaux de la comptabilité nationale, traite de l’évolution de la détention d’une résidence principale par les ménages, des caractéristiques des ménages propriétaires ainsi que des caractéristiques du logement qu’ils occupent. Cette analyse permet de définir les variables-clefs qui influent sur l’accession à la propriété. En ce qui concerne l’analyse micro-économique, elle s’appuie sur les aspects psychologiques et sociologiques qui incitent les ménages à l’achat de leurs logements. L’argument théorique utilisé est l’hypothèse du cycle de vie de Brumberg et Modigliani. Diverses extensions de cette théorie ont été étudiées (transferts intergénérationnels, incertitude, imperfections des marchés de capitaux, etc.). Ces différentes théories négligent l’aspect éthique qui a été pris en compte dans notre étude en s’inspirant principalement des travaux de Sen basés sur la notion de développement durable et la solidarité intergénérationnelle dans la transmission du patrimoine. Quant à la partie empirique, effectuée d’après l’enquête patrimoine 1997-1998 de l’INSEE, elle mobilise deux types de méthodes économétriques : les modèles logit dichotomiques et les modèles de durée semi-paramétriques. Les résultats de la régression logistique ont permis de déceler les principaux facteurs socio-économiques qui influencent, positivement ou négativement, la probabilité de possession de la résidence principale. Les résultats des modèles de durée, quant à eux, ont permis d’identifier les facteurs socio-économiques qui accélèrent ou au contraire retardent l’âge de l’achat.